1.

Úvod

1.1.	Představení hry

1.2.	Prezentace metodiky práce

2.

Analýza

2.1.	Charakteristické znaky překladatelů

2.2.	Rozdíly ve formě a obsahu (poznámky na jevišti, jména postav...)

2.3.	Použití translačních procesů typických pro literární překlad

2.4.	Překlad trop (metafory. ..)

3.

Závěr

"I. CORPS de L'ANALYSE
2.1. Traits caractéristiques du style et de l'expression de deux traducteurs
Avant de commencer l’analyse des traits, je vais encore m’attarder en quelques lignes sur la forme grammaticale typique pour l’expression de l’époque. La comparaison de deux textes affirment l’hypothèse formulée par Anton Popovič, traductologue slovaque et élève de Jiří Levý. Cette hypothèse repose sur le fait qu'en comparant des traductions provenant de différentes périodes, le traducteur devrait observer les trois niveaux suivants : la langue en tant que norme grammaticale prescriptive, les normes littéraires relatives à la période concernée et finalement les éléments de la civilisation. Popovič affirme que les normes littéraires et la civilisation sont les éléments les plus statiques, alors que la langue vieillit beaucoup plus vite en représentant l'élément le plus dynamique. Nous pouvons bien noter dans les deux traductions que l’expression diffère en fonction de ce qui est typique pour chaque période en question. La traduction de Petr Křička montre bien l’usage de la langue qui était caractéristique pour la période de l’entre-deux-guerre. Pour illustrer ce fait, je vais citer quelques exemples:

• orthographe:
a. „s“ au lieu de „z“
Ce trait apparaît dans la formation du génitif, p.e. Sophie sňala ruce s obličeje./ Podejte šálek se stolu! et surtout dans les expressions courantes comme pausa, konversačním tónem, shroucen, filosoficky, extasí, universálního ducha etc.
b. la forme archaïque des verbes:
Il s'agit des formes verbales qui sont archaïques du point de vue d'un lecteur contemporain et pas celui des années 20.
p.e. « myslit » au lieu du verbe « myslet »
.....Nos, pysky chyběly...vznikla pochybnost...myslili, že je to Buzot.. (P.K., pg.17)
« jest » au lieu de la forme « je » du verbe être
Protestuji ! Stáří jest mou výsadou. (P.K., pg.17)
c. écriture de la consonne „h“ dans des mots d'origine grecque:
En fait, ce trait est assez typique pour l’expression de l’époque concernée. Nous pouvons le trouver avant tout dans l'écriture des mots comme theoretik et d’autres.

• infinitif verbal terminé par la syllabe « -ti »:
slyšeti, prozuměti, uhasiti, mluviti etc.

• emploi des gérondifs:
Le traducteur emploie abondamment des gérondifs sous forme du gérondif du présent et celui du passé :
propukávaje, pokašlávaje, překypujíc, krotíc, snažíc se, čtouc, zůstavši, ovládnuvši, hledíce, pochopiv etc.

• position de l'attribut dans la phrase :
Il s'agit de la postposition de l’attribut, c’est-à-dire il se trouve après le nom dont il dépend syntaxiquement. Par contre, le langage contemporain emploie l’anteposition qui veut dire que l’attribut ,le plus souvent sous forme d’un adjectif, se trouve après le nom.
p.e. V něžném rozhovoru obou paní prokmitává v obdivu Lodoisky nad moudrostí Sophiinou trochu ironie, kdežto Sophie přijímá chvály přítelkyně s úsměvem, poněkud netrpělivým.(P.K., pg. 24 – 25)
En analysant la traduction d’Ida de Vries, je suis arrivée à formuler les généralités suivantes:

• changements au niveau stylistique dans le texte de la langue-source
La traductrice a souvent tendance à changer le sens du texte de la langue-cible. La raison peut être de faciliter la compréhension globale, mais des fois on peut avoir l’impression qu’elle se substitue à l’auteur dans le but de changer la version globale du texte. Comme dans le cas suivant:"

Masarykova univerzita v Brně, Filozofická fakulta, Katedra romanistiky.